mercredi 25 juillet 2007

La Gazette du Maroc : AFFAIRE AL WATAN : Clémence pour Ariri

Gazette du Maroc 23 Juillet 2007
La publication par l’hebdomadaire Al Watan Al Ane d’un dossier divulguant des documents classés «Secrets» en rapport avec le contexte d’alerte rouge anti-terroriste décrétée dans le Royaume, continue de susciter des réactions controversées avec une genèse des développements d’une affaire aux circonstances aggravantes. En effet, Fouad Ali Al-Himma a évoqué des «documents volés» dont une autre série a été retrouvée lors des perquisitions effectuées. «Il s’agit d’une affaire très grave qui met en cause la sécurité au plus haut niveau dans le Royaume. Elle met en danger la sécurité intérieure et extérieure du Maroc et celle d’autres pays», a expliqué le ministre délégué à l’Intérieur. Pour sa part, le ministre de la Communication Nabil Benabdellah a annoncé l’arrestation d’un Officier accusé dans l’affaire et le relâchement d’autres après leur interrogatoire. Ariri et Hormatollah seraient toujours en garde à vue prolongée pendant que l’enquête suit son cours. «Il n’y a plus de black-out dans nos rapports avec les médias et vous saurez tout après l’enquête judiciaire», a tenu à rassurer Al-Himma aux yeux duquel le vol de rapports secrets dans un contexte d’alerte maximum est considéré comme une atteinte grave à la sécurité du Royaume. Même si le devoir de solidarité nous dicte d’espérer un dénouement heureux pour nos confrères journalistes d’Al Watan Al Ane, l’intérêt supérieur et, surtout, la sécurité nationale de notre pays doivent être placés au-dessus de toute autre considération. Mais persuadés des valeurs affirmées de patriotisme et de fidélité à la Monarchie du Directeur d’Al Watan Al Ane, que nous connaissons très bien à La Gazette du Maroc, nous considérons qu’Abderrahim Ariri a commis, dans la précipitation, une erreur de jeunesse. C’est pourquoi nous appelons à la clémence en cette veille de Fête du Trône tout en précisant que nous aurions été les premiers, si le doute existait sur l’amour de son pays et de son Roi, à ne jamais demander de clémence. Clémence pour le patriote Ariri, notre espoir en la mansuétude des hautes Autorités de l’Etat nous en dicte l’intime conviction.

Aucun commentaire: