vendredi 27 juillet 2007

Le MATIN (2) : Le procureur général du Roi réfute les allégations du directeur de l'hebdomadaire/ Ce que Ariri n'a pas dit


Les propos de Ariri étonnent Publié le : 26.07.2007 17h06
Le procureur général du Roi près la Cour d'Appel de Casablanca s'est étonné des déclarations du directeur de l'hebdomadaire "Al Watan Al An", Abderrahim Ariri, au quotidien "Al Massae" dans son édition du 26 juillet 2007, précisant qu'elles "n'ont aucun rapport avec l'objet de l'enquête".Dans un communiqué, parvenu hier à l'agence MAP, le procureur général du Roi précise que l'interview de Abderrahim Ariri, qui est poursuivi par la justice en état de liberté pour recel de documents obtenus à l'aide d'un crime, "comprend des déclarations qui n'ont pas été consignées dans le procès verbal de la Police judiciaire et en vertu duquel l'intéressé a été déféré devant la justice".Le procureur général du Roi près la Cour d'Appel de Casablanca, qui a "ordonné l'enquête et supervisé toutes ses étapes", ajoute que l'intéressé n'avait pas, lui-même, "évoqué ces déclarations lors de son interrogatoire par le Parquet général, en présence desa défense", ajoute le communiqué."Le fait de citer des personnalités qui n'ont aucun rapport avec l'affaire examinée par la justice constitue une manœuvre destinée à influencer le déroulement du procès en cours, qui se réfère uniquement aux faits et aux déclarations contenus dans le dossier de l'affaire, notamment le PV établi par la police judiciaire, le PV de l'interrogatoire réalisé par le procureur du Roi et les documents saisis", conclut la même source. Rappelons que le parquet général près la Cour d'appel de Casablanca avait décidé de déférer A. Ariri et M. Hurmat Allah devant la justice pour "recel de choses obtenues à l'aide d'un crime" conformément à l'article 571 du code pénal, apprend-on mardi auprès du parquet général.
MAP

Ce que Arriri n'a pas dit

Report de l'affaire au 31 juillet

Report de l'affaire au 31 juillet L'affaire de l'hebdomadaire "Al Watan al An" n'est pas prête à révéler tous ses secrets. Le directeur de la publication, qui a été relaxé suite à une décision du parquet pour être poursuivi en état de liberté, est revenu à la charge. En effet, dans un entretien accordé à un quotidien arabophone de la place, Abderrahim Arriri semble jouer la carte de la surenchère. Répondant à une question concernant le fait qu'il aurait été interrogé sur ses relations avec Moulay Hicham, le directeur de la publication franchit le palier en déclarant qu'effectivement cela a été le cas.Le hic dans l'histoire est que rien de précis n'a été dit sur le contexte et les circonstances qui ont présidé à ces questions. Contacté par Le Matin, A. Arriri est resté plus ou moins évasif, en estimant qu'il était plus judicieux de poser la question à ceux qui ont conduit l'interrogatoire. Renseignement pris auprès de sources proches de l'enquête, cette partie de l'interrogatoire a été motivée par le fait que les enquêteurs ont perquisitionné, parmi plusieurs, des documents qui ont effectivement lien avec Moulay Hicham. Ce que, d'ailleurs, ne nie pas Arriri. Bien qu'il y mette le bémol en qualifiant lesdits documents d'un simple fond documentaire qui aurait servi pour un dossier déjà paru sur les colonnes de son hebdomadaire. Il est à noter, par ailleurs, que le Tribunal de Première Instance de Casablanca a décidé, hier, le report au 31 juillet l'affaire en question. Et où sont poursuivis pour " recel de choses obtenues à l'aide d'un crime " Mustapha Hurmat Allah et le directeur de publication dudit journal. Ce report, apprend-on, est intervenu à la demande de la défense pour lui permettre de préparer ses plaidoiries, indique l'Agence MAP. Il est à rappeler, en outre, que le parquet général a décidé, mardi dernier, de déférer A. Arriri et M. Hurmat Allah pour le délit précité devant la justice, et ce, conformément à l'article 571 du code pénal.E.B.S

LE MATIN

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