mercredi 25 juillet 2007

La MAP : Sept officiers des FAR déférés devant le tribunal militaire et un ex-colonel poursuivi par convocation directe


Rabat, 25/07/07-
Sept officiers des Forces Armées Royales seront déférés devant le tribunal militaire en état d'arrestation et un ex-colonel sera poursuivi par convocation directe dans l'affaire de l'hebdomadaire casablancais "Al Watan Al An", qui a rendu publiques, la semaine dernière, des informations confidentielles touchant à la sûreté de l'Etat, apprend-on de sources proches de l'enquête.
Le capitaine Mohamed Maaji sera poursuivi en vertu de l'article 192 du code pénal pour atteinte à la sûreté extérieure de l'Etat, précise -on de mêmes sources. Les colonels M'barek Loumou, du 5ème bureau, Mohamed Fadel, de la Marine royale, le commandant Abdelmajid Jouti, du 9ème RIM, Hassan Boussain, radié du 5ème Bureau, ainsi que Jamal Kharbi, sous-officier de la Gendarmerie, et l'ex-gendarme Ahmed Rachidi, seront poursuivis en vertu de l'article 446 du code pénal pour divulgation du secret professionnel.
Les mêmes sources ajoutent que l'ex-colonel Mohamed Zekri sera poursuivi par convocation directe. Le parquet général près la Cour d'appel de Casablanca, rappelle-t-on, a décidé de déférer devant la justice le directeur de l'hebdomadaire Al Watan Al An, Abderrahim Ariri et le journaliste Mustapha Hurmat Allah pour "recel de choses obtenues à l'aide d'un crime", conformément à l'article 571 du code pénal. Il avait également décidé de relaxer Abderrahim Ariri, qui sera poursuivi devant la justice par convocation directe, et ordonné la mise sous mandat de dépôt de Mustapha Hurmat Allah.
Huit personnes ont été déférées devant le parquet général dans cette même affaire après que les investigations minutieuses menées à cet égard aient conclu à leur implication dans des actes relatifs au recel de choses obtenues à l'aide d'un crime et participation, avait indiqué le parquet général, précisant que ces actes et les sanctions correspondant sont prévus dans les articles 571 et 129 du code pénal. Le parquet avait décidé de relaxer les membres de la famille de Hurmat Allah, accusés de recel de certains documents, en possession de ce dernier, et de clore l'affaire les concernant.

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